lundi 25 avril 2011

Petite chronique sur le terrible two!



Je me pointe le nez sur mon blog pour partager avec vous, un petit texte qui me fait trop rire! Avec Mimi qui est rendue à 2 ans et demi qui est en plein terrible two, je me dis, comme surement plusieurs d'entres vous, qu'il vaut mieux prendre ça à la légère et dédramatiser un peu! Je m'encourage et espère qu'elle aura terminé cette (terrible) étape avant que Loulou, qui la suit de 13 mois, n'y parvienne a son tour!

On retrouve ce texte ici et là sur le net, mais surtout sur le site de Yoopa! J'y ai découvert que l'auteur est Louis-Simon Ferland. Voici donc son petit guide à l'usage des enfants de deux ans : (cliquez plus bas sur "lire la suite"...)




Réussir son Terrible Two 



Une maison a beau être bien hermétique et solidement construite, un ouragan peut tout de même la frapper de l’intérieur. En fait, cela se produit dans toutes les maisons où vit un enfant de deux ans. Certains parlent du fameux "terrible two" comme de la première adolescence. Une phase nécessaire pour que l’enfant arrive à s’affirmer et apprenne à dire non. Et souvent, il y arrive un peu trop bien … On se demande parfois comment font nos gentils démons pour nous faire grimper dans les rideaux si souvent. Voici en grande primeur LEUR guide de référence en matière de crises :


- La crise du Non :Il s’agit du niveau de départ de toute cette belle aventure ! On commence par dire non, puis on ajoute les variantes. Non au bain, non au souper, non au lavage des mains, non au dodo… Avec l’expérience, on peut offrir des extras : coups de pieds, coups de poing, culbutes et pirouettes diverses pour échapper au contrôle des parents. Cette crise permet aussi de faire perdre un temps précieux aux parents pressés et de transformer une corvée de 30 secondes en épopée d’une demi-heure.- La crise hollywoodienne :On joue la totale. On se jette par terre, on s’effondre, ruinés émotionnellement, abattus par la douleur insoutenable de se faire refuser un biscuit au chocolat avant le souper. Malgré tous les efforts artistiques, les parents ne croient pas souvent à notre détresse.

- La crise molle :Une méthode simple et efficace surtout quand les parents semblent pressés ou essaient de nous mettre des vêtements. On s’efforce alors de devenir aussi consistant que de la purée de pomme : impossible de tenir sur nos pattes.- La crise de l’idée fixe :L’idée fixe en question peut-être une activité, une phrase ou une question anodine dont on ne peut se départir. À la base, l’idée n’a rien de bien méchant, mais répétée 412 fois en quelques minutes, elle produit son effet sur un parent exaspéré. Celui-ci use parfois de subterfuges afin de nous changer les idées, mais c’est peine perdue. Se termine habituellement par une autre crise, pigée au hasard.

- La crise du Moi-Maintenant :En tant que membre du "Terrible Two", nous sommes en droit d’exiger que tout nous soit dû, au moment où on le souhaite. Il est inutile de partager quoi que ce soit, pas même la télé avec les parents. Il n’est pas question non plus de nous faire patienter pour aucune raison lorsque l’on souhaite quelque chose. Toute infraction à cette règle nous permettra de hurler haut et fort notre indignation.

-La petite révolte :Une méthode éprouvée qui consiste à faire volontairement tout ce qui n’est pas permis, juste pour voir la réaction des parents. Les règles "on ne tape pas, on ne mord pas, on ne dessine pas sur les murs, on ne vide pas la baignoire sur le plancher de la salle de bain, etc." sont vraiment agréables à outrepasser. Le mieux est encore de transgresser les consignes en regardant les parents dans les yeux, tout en arborant un magnifique sourire. Effet garanti.

- La statue hurlante :Une crise de base. Consiste à rester immobile, les mains contre le corps, les yeux fermés, et à pleurer en hurlant le plus fort possible jusqu’à ce que quelque chose survienne. La concentration est essentielle: on doit donner l’impression aux parents que notre vie est en jeu.

- La honte publique :Le truc est vieux comme le monde : profiter de la présence d’autres personnes pour décupler la portée de notre crise. Le centre commercial est un bon endroit pour s’y entraîner. On peut aussi agir en véritable diable devant la visite ou attirer l’attention sur nos mauvaises manières dans une réunion familiale. Le but étant de faire passer les parents pour des gens irresponsables.

- La grève de la faim :À l’heure des repas, les moyens de pression sont simples et directs. Refuser de manger et/ou exiger autre chose (préférablement sucré ou introuvable). Variante : il est particulièrement drôle de voir le visage des parents lorsqu’on refuse de manger ce qu’ils considèrent être notre mets préféré.

- La ruse finale !Pour plus de succès, variez les plaisirs et parsemez vos journées de quelques bons moments. La confusion de vos parents n’en sera que plus grande.

Ah! Les magnifiques moments … Il paraît que l’étape du "Terrible Two" est nécessaire aussi pour les parents. Pour une expérience parentale complète, il faut vivre ces magnifiques remises en questions, ces soupers désespérants, ces crises de centres commerciaux et ces hurlements infernaux.Et dire que pendant ce temps, l’enfant, en regardant aller ses parents, est convaincu que le "Terrible Two", ce sont ces deux-là …"

7 commentaires:

  1. Je suis vraiment dans ça moi aussi...

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  2. J'suis là dedans moi aussi... Depuis 1 an déjà! Ça arrête pas ces crises là un jour ?!?! LOL

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  3. je n'aime pas du tout, le ton ironique donne le sentiment que l'enfant manipule ses parents, ce n'est pas constructif et conforte l'idée trop généralisée dans notre société que l'enfant doit être réprimé.
    C'est un peu comme une corde plein de nœuds si je m'assoies et que je respire un grand coup et que j'essaie de comprendre ce que vit mon enfant j'arrive à défaire les nœuds un par un, si je prends les ciseaux et que je coupe je ne perds pas de temps mais je perds toute ma corde !
    Quand je craque je me ressource sur des écrits respectueux de l'enfant et de ses parents ;o)
    http://www.wmaker.net/maisonenfant/Les-courses-au-supermarche_a28.html
    http://www.oveo.org/
    et quand je craque surtout je m'excuse !
    virginie

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  4. Bonjour Virginie!
    Après avoir jeté un petit coup d'oeil sur les liens que vous avez partagé, je comprend totalement votre façon de voir mon petit message. C'est vrai qu'en effet ce texte présente tout les petites "crises d'identités" rencontrés vers l'âge de 2 ans, mais qu'il n'élabore aucune solution. J'étais justement en train de monter un autre billet sur ce sujet. J'aime beaucoup votre façon de percevoir l'éducation. Je garde précieusement ces lies dans mes favoris. Merci pour le partage!

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  5. Bonjour, en tant qu'humble auteur du billet "Réussir son terrible two", je me permets d'ajouter un petit mot. Je ne sais pas grâce à quel don télépathique Virginie réussit à me prêter l'intention peu noble de "réprimer les enfants", mais c'est assez fascinant comme conclusion.
    Bien humblement, je suis un père extrêmement soucieux de l'importance des émotions de mes enfants, j'adhère à l'idée que chacun de leurs sentiments mérite d'être pris en considération. Mais je me méfie grandement des gens qui croient détenir la science infuse en matière d'éducation.
    Vous me reprochez d'être irrespectueux envers les enfants? De ne pas apporter de solutions dans ce billet? Est-ce que c'est une blague? Dans ce cas, votre humour dépasse largement celui que j'ai essayé subtilement d'insérer dans la vie des milliers de parents qui ont jeté un coup d'oeil sur mon texte. Chapeau!
    Bonne journée!
    Louis-Simon Ferland, papa-blogueur Yoopa

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  6. En réponse à votre commentaire monsieur Ferland, je me dois de dire qu'en premier lieu j'ai publié votre billet d'un ton totalement humoristique. C'est un texte que j'adore. Il donne un sens à cette étape souvent difficile pour le parents... et pour l'enfant. Il permet au parents de voir qu'il n'est pas le seul à vivre toutes ces "terribles crises"!

    Le commentaire de Virginie reflète sa façon de penser, et non la mienne. Je ne vous reproche pas de ne pas apporter de solution! Je désire simplement, en tant que blogueuse, apporter quelques petits trucs qui ont fonctionné dans mon cas et que j'ai jugé complémentaires.
    Je ne mentionne en aucun cas que votre texte est irrespectueux, et je ne l'aurais jamais partager si c'était le cas. J'espère d'autant plus que ce n'est pas moi qui selon vous "crois détenir la science infuse en matière d'éducation." Car ce n'est tellement pas l'image que je veux projeter! Je suis simplement une maman de 4 enfants, qui travaille à temps plein et qui fait son gros possible.
    Bonne journée à vous.

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  7. Bonjour Val,
    Excusez-moi, je n'ai pas été assez précis, mais mon commentaire s'adressait vraiment à Virginie. Au contraire, j'adore votre blogue et je sais à quel point vous êtes ouverte d'esprit (et drôle!). D'ailleurs, je suis honoré que mon billet s'y retrouve cité.
    La vie de parents est tellement faite de hauts et de bas, il faut bien rigoler un peu. J'ai seulement l'épiderme un peu sensible quand on prête des intentions malsaines à ce qui n'en mérite pas. Désolé si le ton semblait grognon. Il y a des temps pour s'informer, d'autres pour se divertir.
    Pour me faire pardonner, voilà un bouquet de mots pour vous, les mamans:
    http://www.yoopa.ca/blogueurs/billet/vous-etes-une-maman-nest-ce-pas
    Continuez votre beau travail!

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